Pendant plus de six cents ans, le Matsugaoka Tōkei-ji, dans la ville de Kamakura dans la préfecture de Kanagawa, au Japon, avait servi de réfugié aux femmes cherchant refuge contre des maris violents. 

À une époque où les femmes n'avaient pas le droit de divorcer de leur mari, les femmes maltraitées fuyaient souvent vers le sanctuaire de ce temple bouddhiste. 

Après avoir servi au temple et au couvent pendant un certain nombre d'années, les Tōkei-ji se sont arrangés pour qu'un divorce leur soit accordé par leurs maris. 

C'est à cette époque que les surnoms populaires du temple sont entrés enusage, qui sont Enkiri-dera (le "temple de la rupture de la relation") et Kakekomi-dera (le "temple dans lequel on se réfugie"). Il est aussi parfois appelé le "Temple du divorce".

Plus d'infos sur : https://www.amusingplanet.com/2023/02/matsugaoka-tokei-ji-divorce-temple.html

À Chichibu, au Japon, à deux heures au nord-ouest de Tokyo, il existe un musée étrange, peut-être le seul du genre.

On l’appelle le Chinsekikan (qui signifie salle des curieuses roches) et il abrite plus de 1700 pierres qui ressemblent à des visages humains.

https://www.chambre237.com/le-musee-des-visages-de-pierre-au-japon/

A  l’Ouest de  Kyoto au Japon, existe dans la ville d’Arashiyama une magnifique forêt de bambou très connue localement qui fait le bonheur des habitants et des touristes.

Arashiyama veut dire « montagne de la tempête », cet endroit est connu pour ses temples et le pont Togetsukyō.

Pour vous rendre dans la forêt de bambou (des fois que vous soyez déjà à Kyoto), il vous suffit de prendre le train de la gare de Tokyo (JR) jusqu’à Arashiyama (environ 20 minutes) il vous suffira ensuite de suivre les panneaux.

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À l'intérieur du parc national de Shikotsu-Toya, sur l'île de Hokkaidō, non loin du stratovolcan en activité, le mont Usu, se trouve un pic volcanique de 400 mètres de haut appelé Shōwa-shinzan. Shōwa-shinzan est la plus jeune montagne du Japon. 

Il est apparu le 28 décembre 1943 dans un champ de blé accompagné de forts tremblements et de lave brûlante. 

Lorsque le magma en fusion a traversé la surface, il a soulevé le champ et au cours des deux années suivantes, le dôme de lave a continué à monter jusqu'à atteindre une hauteur de 398 mètres.

Shōwa-shinzan a éclaté alors que le Japon combattait les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale. L'apparition d'un volcan à une époque où tout le pays était en détresse était considérée comme un mauvais présage par les superstitieux. 

Les autorités ont tenté de la faire taire et ont demandé aux habitants de garder la montagne secrète. Mais Masao Mimatsu, un maître de poste habitant à proximité, a commencé à observer et à enregistrer les progrès du volcan. 

En raison de l'effort de guerre du Japon, les matériaux scientifiques de base n'étaient pas disponibles et Mimatsu a dû improviser. 

Les notes qu'il a prises et les esquisses qu'il a faites de Showa-Shinzan sont les seuls documents à la disposition des géologues de la formation de cette montagne.

Masao Mimatsu a suspendu à son bureau de poste plusieurs lignes de pêche horizontalement sur deux poutres verticales. Il a observé la croissance du volcan à travers ces cordes - elles agissant comme des lignes de guidage - et a dessiné le profil de Showa-Shinzan à différents moments de la croissance du dôme. Lorsqu'il a présenté ses données et ses croquis à la Conférence mondiale des volcans à Oslo en 1948, son travail a été salué par les volcanologues professionnels. 

Ses papiers ont été qualifiés de "diagramme de Mimatsu" et pour eux, il a reçu le premier prix culturel de Hokkaido.

Mimatsu a également acheté la totalité du terrain où se trouvait le volcan, en utilisant toutes ses économies pour pouvoir l'étudier plus en profondeur. Certains disent que cela s'est passé alors que le volcan était encore en croissance. 

D'autres disent qu'il a acheté le terrain après l'éruption du volcan. 

Quoi qu'il en soit, Mimatsu est devenu le propriétaire du volcan.

À ce jour, le volcan est sur une propriété privée malgré le fait que le gouvernement japonais l'a déclaré monument naturel du Japon - une rareté dans le monde entier.

Masao Mimatsu est honoré par la salle commémorative Mimatsu Masao, située près du site de Shōwa-shinzan, et par une statue de bronze montrant le jeune homme regardant à travers un équipement d'arpentage.

Crédit photo: 663highland / Wikimedia

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Quelques belles photos du Japon

La Fédération des entrepreneurs paysagistes du Japon organise un concours annuel d'aménagement paysager, où des entrepreneurs en aménagement paysager du Japon arrivent sur le site avec leurs mini-camionnettes, puis passent plusieurs heures à transformer le lit de chargement en un petit jardin. 

Le concours s'appelle "le Concours Kei Truck Garden".

Le Kei Truck, ou kei-tora, est un mini camion d'origine japonaise, mais il est maintenant largement utilisé en Asie et dans d'autres parties du monde. 

En Asie, ces camions sont principalement utilisés dans l'agriculture, la pêche et la construction, car ils peuvent être facilement manœuvrés dans les petites rues. 

Certains modèles sont également apparus aux États-Unis pour l'utilisation hors route généralement par les agriculteurs et les chasseurs.

via Spoon et Tamago

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L’art du bonsaï est une extraordinaire école de la patience. Il faut de nombreuses années avant de voir le résultat de son travail.

Le principal conseil qu’un spécialiste pourrait vous donner est de ne pas vous décourager. Comment ? En y mettant beaucoup de passion.

15 Une forêt d’érables en automne

14 Ce bonsaï a plus de 800 ans !

  13 De superbes glycines !

12 Ce bonsaï a 390 ans et a survécu à Hiroshima !

   11 Un pommier en fleurs

   10 Une forêt de bonsaïs

Au Japon, le bonsaï est considéré comme un art à part entière. 

Quand on regarde cette série de 15 photos splendides, cela ne fait aucun doute. Le soin apporté à chaque détail de la plante et la précision dans la mise en forme de cette sculpture vivante sont bien les caractéristiques du travail d’un artiste.

L’art du bonsaï est une extraordinaire école de la patience.

Il faut de nombreuses années avant de voir le résultat de son travail.

Le principal conseil qu’un spécialiste pourrait vous donner est de ne pas vous décourager.

Comment ? En y mettant beaucoup de passion.
Certains de ces bonsaïs ont plusieurs centaines d’années, ils sont donc l’oeuvre de différents artistes.

Le bonsaï est un art vivant ! 

  
 
 9  Le rose délicat des azalées

  
   8 Un érable rouge du Japon

  
   7 Quand la pomme est grande comme le pommier !

  
   6 Des glycines suspendues !

  
  5 Un bonsaï abritant la maison d’un hobbit !

  
  4 Un bonsaï pas comme les autres !

  
  3 Un bonsaï à poivrons multicolores

  
   2 Des fleurs de cerisier

  
  1 Un pommier avec des pommes de la taille d’une cerise !

Si la taille des feuilles donne la forme au bonsaï, c’est la taille des racines qui lui donne son essence et lui permet de rester ce qu’il est, un arbre miniature.

C’est une formidable métaphore de la vie.

Même si nous n’avons pas le talent pour devenir un artiste du bonsaï, nous pouvons toujours nous en inspirer pour prendre en main notre destin… avec humilité !

Pendant les mois d'hiver, de nombreux jardins japonais poussent d'étranges structures coniques qui s'élèvent au-dessus des arbres comme une couronne. 

Ils sont appelés Yukitsuri ou «bretelles de neige», et leur but est de protéger les branches des arbres et des arbustes contre le poids écrasant de la neige.

Il existe différentes façons de construire le yukitsuris, mais la technique la plus courante consiste à ériger de longs poteaux de bambou près du tronc de l'arbre, puis à abaisser les cordes du haut du poteau pour les attacher aux branches. 

Les cordes empêchent les branches de s'affaisser, et éventuellement de casser, sous le poids de la neige qui s'accumule sur le dessus. Jusqu'à 800 cordes peuvent être utilisées sur un seul arbre.

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Comme beaucoup d' artisanat japonais , le yukitsuri est une combinaison de fonctionnalité et de beauté. Les cordes sont écartées du haut à intervalles réguliers, comme des rayons qui entourent les arbres, leurs longueurs s'harmonisant parfaitement avec la hauteur des branches. 

La nuit, certains jardins placent des lampes sous les arbres qui jettent de la lumière sur les branches et sur les cordes, soulignant les brins épais. 

La neige qui tombe doucement crée une scène hivernale particulièrement belle.

Bien que l'origine exacte du yukitsuri soit inconnue, on pense que la pratique a commencé à l'époque d'Edo (1603-1868). Il est généralement admis que les agriculteurs du nord de Honshu ont commencé la pratique de protéger les pommiers écrasés par les fruits et les chutes de neige à la fin de l'automne. 

Ce n'est qu'à l'ère Meiji que les yukitsuri sont arrivés à Ishikawa, où l'esthétique a fusionné avec la fonction pour créer l'image maintenant emblématique des arbres enfermés dans des rayons de corde.

Yukitsuri est une vue commune dans Kanazawa et Kenrokuen Garden pendant les mois d'hiver. Yukitsuri peut également être vu dans le parc d'Hibiya, le jardin botanique de Jindai, le parc de Yoyogi et le parc d'Inokashira à Tokyo. 

Bien que Tokyo ne reçoive plus beaucoup de neige, les yukitsuris sont encore érigés en symbole de la venue de l'hiver.

Le processus de fixation des cordes yukitsuri commence au début de novembre et prend environ un mois à compléter. Les cordes sont maintenues jusqu'au début du mois de mars, lorsque la neige fond.

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