Partons à la découverte des plus beaux châteaux japonais.

L'âge d'or des châteaux se situe à la fin du XVIe et début du XVIIe siècle.

La beauté de ces donjons est toujours impressionnante.

Un moyen différent de découvrir un Japon authentique.

Immortalisé par le photographe Kent Shiraishi, ce lac d’une couleur bleu magnifique se situe à Biei, à quelques kilomètre du Mont Tokachi, sur l’île japonaise d’Hokkaido.

Lorsque l’on découvre pour la première fois les clichés de Kent Shiraishi, on pourrait croire qu’il s’agit de photographies retouchées.

Mais il en est rien, c’est en fait l’eau, qui contient un niveau élevé de d’hydroxyde d’aluminium, qui est à l’origine de cette couleur.

Une molécule connut pour refléter la lumière bleue.

Buzzecolo.com

Le château noir du corbeau

Le château de Matsumoto est un monument fortifié historique, situé dans la ville éponyme, à 50 kilomètres au sud de Nagano. Classé au patrimoine culturel national du Japon et surnommé "le corbeau noir" pour sa couleur, il présente un donjon parfaitement préservé de cinq niveaux dont l'intérieur est à visiter.

La célébrité de l'élégant château de Matsumoto dépasse largement le cadre de l'archipel.

Et pour cause : superbement conservé alors que sa construction remonte au XVIe siècle, devenu plus récemment Trésor national du Japon, le bâtiment est sans doute l'un des châteaux japonais les plus représentés, grâce notamment à sa superbe robe noire qui rappellera celle d'Okayama. Pour cela, on lui donne le surnom de "corbeau".

Une de ses caractéristiques les plus étonnantes réside sans doute dans le fait qu'il n'a jamais été reconstruit : il s'agit bien de l'édifice d'origine que l'on visite encore aujourd'hui ! Très photogénique, le château de Matsumoto offre plusieurs beaux points de vue autour de l'étang qui l'entoure, en particulier avec la floraison -tardive- des sakura, avec en toile de fond les Alpes japonaises.

kampai.fr/matsumoto

Fukushima Samurai – L’histoire de l’identité est une série photo impressionnante réalisée par le photographe Noriko Takasugi qui présente des portraits d’hommes japonais défendant une tradition samouraï vieille de 1000 ans. 

En 2011, quand le tremblement de terre et le tsunami cataclysmique ont frappé la préfecture de Fukushima, de nombreuses personnes ont perdu leurs maisons et ont été contraints d’abandonner leur ville, mais comme le prouvent ces hommes forts, ils n’ont pas perdu leur patrimoine historique ou le sens de leur culture.

Takasugi réalise un documentaire photo sur ces hommes courageux qui ont choisi de retourner dans les zones contaminées quelques mois seulement après la catastrophe dévastatrice pour maintenir leur célébration annuelle de la culture samouraï au festival Soma NOMAOI. Takasugi explique :

« Après avoir passé un mois avec les populations locales entre l’été et l’automne 2012, je crois que Soma NOMAOI n’est pas seulement un événement, mais un mode de réalisation de leur identité et un symbole de la lutte pour la survie.

Ce sens unique de l’identité symbolise non seulement la manière dont ils vivent mais également pourquoi ils vivent. « 

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Une aventure gustative unique !

Mise en bouche :

Une aventure gustative unique ! Confit pendant 45 à 60 jours dans une eau de mer puisée en profondeur d'une extrême pureté, sa texture moelleuse rappelle celle des fruits secs. Doux et puissant, fruité et parfaitement digeste, l'ail noir d'Aomori rappelle par notes subtiles la saveur du pruneau ou de la prune confite, accompagnée d'une délicieuse acidité balsamique. Ses qualités nutritives sont préservées.

L'ail noir est l'un des délices de la région de Aomori.

Il est fermenté avec de l'eau de mer d'une grande pureté. Sous l'action d'une température et d'une humidité contrôlées, il se confit sur lui-même, prenant une texture souple, très tendre, proche de la pulpe de l'abricot sec et du pruneau, dont on retrouve d'ailleurs les saveurs.

Il perd son odeur forte d'ail mais en garde le parfum subtil, développant des arômes, également, très balsamiques. Il ne subit aucun procédé thermique et confit dans sa chemise.

L'ail de la région de Aomori est réputé pour son parfum proche de l'ail rose de Lautrec et pour ses gousses très charnues.

La consommation de l'ail noir est réputée au Japon pour ses bienfaits sur la santé. Outre le fait qu'il soit complètement naturel, sans additif ni conservateur, il est très riche en S-Allyl-Cistéine, antioxydant neuroprotecteur et cardioprotecteur.

Il lui est donc reconnu des vertus thérapeutiques contre l'excès de lipides sanguin (cholestérol, triglycérides).

Il favorise également la circulation sanguine et la diminution de l'hypertension artérielle.

Au Japon, sa consommation est recommandée aux hypertendus, aux diabétiques, pour prévenir la sénilité, pour fortifier l'organisme et lutter contre les excès de fatigue.

Accords parfaits :

Réduit en purée et agrémenté d'un filet d'huile d'olive vierge, de sel et de poivre, il apportera couleur et fruité à vos plats de poisson blanc : sole, turbot, barbue, bar, etc... de viande d'agneau, de porc et de volaille. Accompagné d'huile d'olive, de tomate et d'oignon, il enrichira vos sauces pour viandes et fritures.

Emincé, il parfumera délicatement vos pizzas, riz blanc, riz sauté et pâtes. Dégusté comme un fruit sec, il sera tout simplement sublime...

Le Grand Sanctuaire d'Ise, également connu sous le nom d'Ise Jingu, situé dans la ville d'Ise, au Japon, est l'un des sites les plus saints et les plus importants du Shinto. 

Le complexe du sanctuaire contient plus d'une centaine de sanctuaires répartis sur une zone immense, mais ses deux sanctuaires les plus importants sont Naiku - le sanctuaire intérieur, et Geku - le sanctuaire extérieur. 

On pense que le sanctuaire intérieur date du IIIe siècle et qu'il est vénéré avec plus de respect que le sanctuaire extérieur, car il s'agit de la prétendue maison du Miroir Sacré de l'Empereur. 

Ce qui est intéressant à propos de ces édifices du sanctuaire, c'est que les sanctuaires Naiku et Geku, ainsi que le pont Uji, sont reconstruits tous les vingt ans - une tradition qui dure depuis 1300 ans. 

La tradition fait partie de la croyance shintoïste de la mort et du renouveau de la nature et de l'impermanence de toutes choses. C'est aussi un moyen de transmettre les compétences et la technique de construction de sanctuaires d'une génération à l'autre.

Le grand public n'a pas le droit d'accéder aux sanctuaires au-delà des toits de chaume des structures centrales, cachés derrière quatre hautes clôtures en bois. Crédit photo: N yotarou 

La reconstruction du sanctuaire principal se déroule sur un site adjacent à l'ancien, et chaque reconstruction alterne entre les deux sites.

Les anciens sanctuaires sont d'abord démontés et de nouveaux construits sur la parcelle de terrain adjacente à des spécifications rigoureuses afin que les bâtiments restent à jamais neufs, mais originaux. 

La dernière reconstruction, qui a eu lieu en 2013, a été la 62ème itération à ce jour. La prochaine reconstruction est prévue pour 2033.

Dans la période précédant la reconstruction des sanctuaires, un certain nombre de festivals sont organisés pour marquer les événements spéciaux. Dans le festival Okihiki qui a lieu au printemps pendant deux années consécutives, les gens des villes environnantes traînent d'énormes troncs de bois dans les rues de la ville. Les bûches sont préparées à partir de cyprès japonais coupés d'une forêt sacrée entourant les deux sanctuaires. 

Ceux-ci sont finalement utilisés dans la construction du nouveau sanctuaire. 

Pas moins de 10 000 cyprès sont abattus pour le nouveau bâtiment. Certains de ces arbres coupés ont plus de 200 ans.

Le coût de la reconstruction est également énorme. Chaque reconstruction coûte un demi-milliard de dollars américains. 

Le fonds provient des contribuables et des dons privés, y compris des chefs d'entreprise et des membres de la famille royale. 

L'ensemble du rituel de reconstruction s'étend sur au moins huit ans.

La tradition de la reconstruction des sanctuaires tous les vingt ans a ses racines dans l'Antiquité lorsque les vieilles maisons à grains ont été démolies et reconstruites tous les 20 à 30 ans. 

Ces maisons de grain avaient des planchers surélevés sur pilotis en bois et un toit de chaume. 

Le plancher surélevé empêchait les insectes et l'eau de s'écouler tandis que le toit de chaume pesait lourdement sur les parois et comprimait efficacement l'intérieur. 

Finalement, le toit et les piliers commenceront à montrer des signes de décomposition, au cours desquels ils seront démolis et un nouveau grenier sera construit. 

Cette reconstruction périodique de ces structures est probablement devenue coutumière, menant éventuellement aux cérémonies de reconstruction des Sanctuaires d'Ise.

Crédit photo: Douglas Perkins / Wikimedia

Vue aérienne de la disposition d'Ise. L'enceinte vacante vue sur la droite est l'endroit où se trouvait l'ancien sanctuaire. 

Circa 1960s. Crédit photo: Yoshio Watanabe

Les deux trésors dans l'enceinte du grand sanctuaire. 

L'architecture est identique. Le toit du sanctuaire principal peut être vu à gauche. 

La rangée de poutres de couronnes stylisées reproduisait les poids de bois qui retenaient le toit de paille archaïque.

 Circa 1960s. Crédit photo: Yoshio Watanabe

Un des principaux bâtiments du sanctuaire. Remarquez l'aspect frais des bois de cèdre - les bâtiments venaient d'être construits.

 Circa 1960s. Crédit photo: Yoshio Watanabe

Tous les détails de cette structure sont symboliques, stylisés et consciemment archaïques.

 Circa 1960s. Crédit photo: Yoshio Watanabe

merci à amuzing planet

Pour de nombreux pays occidentaux, la livraison de lait à domicile est une chose du passé, mais au Japon, des millions de personnes dépendent toujours du laitier pour le lait frais tous les jours. 

Beaucoup de maisons traditionnelles japonaises ont des boîtes de livraison de lait, qui sont des boîtes en bois clouées à l'extérieur de la maison où le laitier peut laisser tomber des bouteilles ou des cartons de lait - tout comme les postiers déposent des mails dans la boîte aux lettres. 

Certaines des nouvelles boîtes sont faites de plastique et ont une isolation en polystyrène à l'intérieur. 

Certains magasins de lait incluent même un pack de liquide de refroidissement recyclable à chaque livraison pour garder le lait froid.

"La livraison à domicile de produits laitiers, tels que le lait et le yogourt, est un service étonnamment encore disponible aujourd'hui grâce aux efforts de commercialisation des entreprises laitières pour lutter contre le manque d'intérêt des consommateurs qui a diminué au cours des années 1980".

Crédit photo: presentandcorrect.com

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Crédit photo: Yahoo

Crédit photo: Yahoo

Crédit photo: Yahoo

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merci à amuzing planet

Dans un petit parc marin près du pont Kanmonkyo, dans la ville japonaise de Shimonoseki, se dresse deux statues en bronze représentant deux guerriers samurai enfermés dans un combat mortel. 

Les statues sont bordées de répliques de canons et de navires. 

Le monument commémore une bataille historique qui a eu lieu dans ce domaine il y a plus de huit siècles.

L'année était en 1185. Deux flottes puissantes, l'une constituée du clan de Heike, les dirigeants impériaux du Japon et l'autre composée des Minamoto, qui luttaient pour le contrôle du trône, se sont affrontées un matin d'avril sur une petite baie appelée Dan -no-ura dans la mer intérieure du Japon. 

Dans la bataille féroce qui a suivi, des centaines de guerriers samurai ont perdu leur vie et leurs corps ont glissé entre les vagues jusqu'au fond de la mer. 

À la fin de la journée, le Minamoto sortit victorieux; Les Heike ont été mis en déroute et leur empereur de 6 ans a été noyé par sa grand-mère pour empêcher sa capture. 

Minamoto Yoritomo est devenu le premier Shogun, ou chef militaire, du Japon.

La bataille de Dan-no-ura a donné lieu à de nombreuses légendes, dont le plus étrange implique un crabe. 

Ce crabe a une coquille distinctive avec un motif qui ressemble vaguement au visage faché d'un Samurai. 

L'histoire explique que lorsque les guerriers de Heike sont morts et ont coulé, leurs âmes ont été transférées aux crabes et leurs visages noueux ont été gravés sur le dos du crabe. 

Le crabe s'appelle Heikegani ou le crabe Heike. Parfois, on l'appelle aussi le crabe Samurai.

Le célèbre astronome et auteur américain Carl Sagan a spéculé une fois que la ressemblance était due à une sélection artificielle. 

Sagan a proposé que les pêcheurs qui pêchent les eaux du Japon jetteraient des crabes dont les coquillages ressemblaient à un visage de samouraï par respect pour la tribu Heike déchue. 

Cela a conservé l'ADN de l'heikegani avec des visages ressemblant à des samouraïs tout en amincissant les lignes génétiques de ceux qui ne l'ont pas.

Cependant, les crabes Heike sont minuscules - environ quatre centimètres - et personne ne les mangeait effectivement, et les pêcheurs les tiraient des filets. 

En outre, des crabes avec des coquilles humaines ont été trouvés partout dans le monde.

Les plis et les plis qui ressemblent à un visage de samouraï snarling sont en fait les points où les muscles s'attachent à la carapace. 

Ils semblent ressembler au visage d'un Samurai en colère, grâce à notre capacité innée à trouver des visages dans des objets aléatoires - un phénomène appelé pareidolia.

Crédit photo: Lonmelo / Flickr

Crédit photo: Timothy Takemoto / Flickr

Les sculptures au parc Mimosusogawa à Shimonoseki. Crédit photo: Hidetsugu Tonomura / Flickr

Les sculptures au parc Mimosusogawa à Shimonoseki. Crédit photo: Hidetsugu Tonomura / Flickr

Les sculptures au parc Mimosusogawa à Shimonoseki. Crédit photo: Hidetsugu Tonomura / Flickr

C’est une construction insolite que ce complexe de maisons de contes de fées à Hamamatsu au Japon.

On pourrait croire à un parc d’attraction, pourtant ce sont des maisons au beau milieu d’autre habitations plus normales.

L’objectif du promoteur est de donner un air féérique à l’ensemble, un endroit qui dégage un air de magie et d’enfance.

Qui dégagera aussi probablement un air de cauchemar à meubler et à entretenir avec ses murs et ses toits tordus…