POEME DE MON AMI ALAIN E.H ROUSSEAU

Un violon d’or flotte dans les cieux
Une main caresse d’un archet les cordes
Notes de cristal brisé
D’une âme qui vibre
D’une âme harmonique
Comme un pleur fragile
Tension éternelle bien et mal
Comme un ouragan futile
Spirale naissant d’un œil fatal

 
Un violon rouge chante à la lune
Pizzicati incandescents des phalanges
Fleurs d’acier forgé
Qui naissent des esses
Jaillissement d’étincelles
C’est la voie lactée
Lumières du fond de l’infini
Comme un foyer flamboie
Gerbes d’éclats insensés brûlants

 
Deux violons sur la falaise blanche
Et le ressac qui bat la mesure
Chœur marin rythmé
De mers insondables opales
Des océans qui palpitent
Comme un appel déchire
Psalmodie d’ailleurs lointains
Comme un dialogue sans fin
Éperdu entre les violons et
                          L’univers
 
 
Malices