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Date de création : 11.12.2014
Dernière mise à jour : 28.12.2025
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LEGENDES DIVERSES

Pourquoi les animaux ont-ils une queue?

Publié le 05/03/2018 à 17:00 par mondesetmerveilles Tags : image centerblog merci vie moi monde amis création dieu heureux nuit musique sur animaux soi animal aimer oiseau

POURQUOI LES ANIMAUX ONT-ILS UNE QUEUE ?

 

Brahma, dieu de toute création, avait peu de distraction. Pour se changer les idées, il aimait avant tout venir sur terre admirer son œuvre.

La tranquillité de la forêt, le ruissellement reposant de la rivière, il était enchanté.

Brahma-dieu-1820

Mais tout cela manquait de vie, de mouvement!

 

 Il inventa donc les animaux et leur donna différentes couleurs et formes variées pour plus de vie.

 

IL était ravi: éléphant, tigre, cerf, oiseau et renard, tout le monde vivait en harmonie!

 

Chaque animal était unique et heureux, le tableau était parfait. Un petit détail tout de même, aucun d'entre eux n'avait de queue.

 

Certes, l'idée lui en était bien venue mais après avoir mûrement réfléchi, il ne voyait de quelle utilité cela pouvait être.

 

 Brahma était tellement content de lui qu'il ne s'arrêta pas là.

 

 - Très bien, puisque les gros animaux donnent de la vie sur la terre, essayons maintenant de créer des êtres si petits qu'on les voit à peine.

 

Ils vivront sous la terre ou dans les buissons et seront indispensable à l'équilibre que je viens de créer.

 

 Aussitôt dit, aussitôt fait. Ainsi insectes, souris et serpents virent le jour.

 

Une de ses créatures était tellement ravie qu'elle demanda à Brahma ce qu'elle pouvait faire pour la remercier.

 

 - Gentille araignée, puisqu'ainsi je t'ai baptisée, j'ai une idée. Puisque tu as le don de tisser une toile et de produire du fil à volonté, tu seras mon lien avec la Terre.

 

araignee-toile

 

A chaque fois que les animaux souhaiteront me parler, tu viendras me voir et nous en parlerons.

 

Tu seras notre messager.

 

 L'araignée était très heureuse et aussi très flattée de cette nouvelle charge.

 

Ainsi, tous les animaux vécurent en totale harmonie.

 

Mais Brahma, qui se trouvait décidément génial, fut bientôt emporté par sa créativité. Il inventa donc un autre animal volant, qui faisait de la musique en volant.

 

 Il lui donna le nom de moustique.

 

moustique_1

 

Il était sûr que celui-ci serait bien accueilli par les autres animaux.

 

 Mais cela ne fut pas le cas. Certes, au début, ils furent tous contents:

 - Tiens, c'est agréable cette petite musique!

 

 Mais en très peu de temps, cela tourna au cauchemar:

 

 - Allez, dit le boeuf au moustique, va faire du bruit ailleurs que dans mes oreilles!

 

 - Ça suffit, grogna le singe, va jouer ailleurs qu'autour de mes yeux!

 

 Furieux d'être ainsi rejeté, le moustique piqua le singe.

 

Il aspira... et trouva le sang de ses voisins très bon! La guerre venait d'être déclarée.

 

Les moustiques devinrent bientôt insupportables et se mirent à piquer tout le monde.

 

Et comme ils se reproduisaient à une vitesse impressionnante, personne n'était épargné.

 

Les animaux tinrent conseil et décidèrent d'envoyer l'araignée pour chercher Brahma.

 

Il écouta les plaintes de ses créatures et promit de trouver une solution.

 

Elle lui veint tout naturellement:

 

 - Voilà à quoi pourrait servir une queue! En bougeant leur queue, les animaux pourraient chasser les moustiques!

 

 Il rappela l'araignée et lui dit:

 

 - J'ai trouvé la solution à vos problèmes. Dis aux autres de venir demain soir, jour de pleine lune, dans la grotte où l'on trouve refuge les jours de pluie.

 

Il y aura une grande distribution de queues et tout le monde pourra choisir celle qu'il veut.

 

Rendez-vous fut donc pris. Le lendemain soir, tous les animaux se retrouvèrent dans la grotte et si cela n'alla pas sans quelques chamailleries, tout le monde trouva son bonheur.

 

nabolo-tigre-vs-lion

 

elephant

 

Tout le monde? Pas vraiment.

 

 En effet, le lapin, malgré les insistances de ses amis, préférait rester à paresser et disait tout le temps:

 

 - J'ai le temps, j'ai le temps! J'irai plus tard!

 

 Puis la nuit vint, et le lapin s'inquiéta tout de même un peu. Par chance, il aperçut le renard:

 

 - Eh renard? Où tu vas?

 

 - Je cours vers la grotte pour aller chercher une queue!

 

 - Tu veux bien en prendre une pour moi? S'il te plaît!!

 

 - Je ne comprends pas pourquoi tu n'y vas pas toi-même, mais d'accord, je veux bien te rendre service!

 

 - Merci!

 

 Et le renard reprit sa route vers la grotte tandis que le lapin reprenait sa sieste. Mais le renard traîna en route et il arriva si tard à la grotte qu'il ne trouva plus qu'une queue qui, par chance, lui allait parfaitement.

 

 - Bon, c'est bien... Mais le lapin? Qu'est-ce que je vais lui ramener?

 

 Cherchant alors désespérément dans tous les coins, il aperçut une boule de poils et s'en saisit.

 

DTAIL21

 

 Il retourna vers la forêt et retrouva le lapin.

 

 - Tiens, lui dit-il. C'est tout ce qui restait!

 

 - Quoi? Mais qu'est-ce que tu veux que je fasses de ça? Ça ne changera rien pour les moustiques, ça!

 

 Le renard, vexé, lui répondit:

 

 - Voilà bien une leçon pour toi.

 

Tu apprendras désormais qu'on n'est jamais si bien servi que par soi-même et surtout apprends à aimer ce que tu as!

 

L'Eléphant et le petit Chien

Publié le 28/02/2018 à 22:49 par mondesetmerveilles Tags : vie moi bonne amis dieu heureux nuit sur animaux amitié chien air neige image centerblog

L’ELEPHANT ET LE PETIT CHIEN

 

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 Ecoute attentivement l’histoire d’un éléphant, l’éléphant royal qui appartenait au roi et avait l’honneur de mener les parades royales.

 

Son nom était Rajah et il vivait entouré d’un grand luxe.

 

Mais cela ne le rendait pas heureux, parce que comme il était le seul éléphant royal, souvent il se sentait très seul, sans personne pour lui tenir compagnie.

 

Jusqu’à ce qu’un jour il s’est fait un ami   !

 

chien_et_elephant

 

Chaque jour, à la tombée de la journée, Rajah prenait un long et rafraîchissant bain juste avant que son cornac ne lui serve le dîner.

 

Après le repas, il marchait dans ses pièces et il admirait le coucher du soleil. Alors, quand les étoiles scintillantes prenaient leur place dans le ciel velouté, il allait se coucher.

 

 

Cependant, un jour, à la tombée de la nuit, venait-il de dîner, il s’est rendu compte qu’un petit chien blanc l’observait par la grille de la cour.

 

Le chien était très maigre et avait l’air affamé.

 

« M. l’Eléphant, excusez-moi  a dit le petit chien d’une voix douce, excusez-moi de vous déranger, mais est-ce que vous permettez que je mange vos restes  ? J’ai tellement faim.

 

« Bien sûr », répondit gentiment Rajah.

 

Alors, le petit chien se glissa sous la porte et se précipita vers la gamelle de l’éléphant pour manger les restes ; il les avala en un clin d’œil, puis remercia l’éléphant et s’enfonça dans la nuit en gambadant.

 

La même chose se produisit le lendemain, puis le surlendemain, jusqu’à ce qu’un soir, voyant arriver le chien, Rajah lui dise : « Mon ami, voudrais-tu venir partager chaque soir mon dîner ? Je vis seul, et ta compagnie me ferait grand plaisir. »

 

Ne se tenant plus de joie, le petit chien accepta avec enthousiasme cette aimable proposition. Un gigantesque éléphant assis auprès d’un petit chien blanc avec lequel il dînait, quel étrange spectacle ils offraient !

 

Cependant, le cornac estimait que le petit chien blanc n’était pas un compagnon convenable pour un éléphant royal, et tous les soirs, il faisait de son mieux pour le chasser.

 

Mais, à la grande satisfaction de l’éléphant, son petit compagnon persistait à revenir. Et comme le cornac était paresseux, il ne tarda pas à renoncer à l’éloigner et lui permit de rester.

 

Rajah et Flocon de Neige (c’est ainsi que l’éléphant avait baptisé le chien), ne tardèrent pas à devenir inséparables.

 

Quand l’éléphant allait prendre son bain le soir, le chien ‘’accompagnait et ils jouaient ensemble dans l’eau.

 

Après quoi ils dînaient en parlant inlassablement, comme font les amis. Ils riaient aussi beaucoup, bien sûr.

 

Puis quand venait l’heure de se coucher, Flocon de Neige se pelotonnait à côté de Rajah.

 

C’était une grande amitié.

 

Mais un jour, un fermier qui s’en revenait des champs vit les deux animaux jouer ensemble ; il aborda le cornac et lui dit : « Ce petit chien a l’air très intelligent ; j’aimerais beaucoup l’acheter.

 

Combien en voulez-vous ? »

 

Voyant là l’occasion rêvée de se débarrasser enfin du petit chien tout en arrondissant sa fin de mois, le cornac fit affaire avec le fermier, qui emmena aussitôt Flocon de Neige.

 

Le départ de son ami plongea Rajah dans une grande solitude et une grande tristesse.

 

Il perdit peu à peu ‘’appétit ; il n’avait pas envie de manger seul.

 

En fait, il n’avait pas envie de grand-chose. Il se contentait de rester là, à regarder par la clôture la direction dans laquelle le petit chien était parti.

 

Quand arrivaient le soir et l‘heure du bain, Rajah refusait d’aller dans l’eau, et il ne remarquait même pas le coucher de soleil et les étoiles qui brillaient dans le ciel nocturne dégagé.

 

Après une semaine de cet étrange comportement, le cornac commença à s’inquiéter vraiment pour lui.

 

Il en parla donc au roi, qui envoya son propre médecin examiner Rajah.

 

 Le médecin ausculta soigneusement l’éléphant. « Eh bien, je ne lui trouve absolument rien, dit-il finalement.

 

Cet éléphant n’a pas l’air malade, il semble juste très triste.

 

 Oui, en effet, répondit le cornac.

 

Humm ! En général, poursuivit le médecin avec sagesse, quand les personnes et les animaux sont tristes, il y a toujours une bonne raison.

 

Est-il arrivé quelque chose ces derniers temps ? Y a-t-il eu des changements dans sa vie ?

 

Pas vraiment, Quoique  il avait l’habitude de jouer chaque soir avec un petit chien tout maigre qui a été acheté récemment par un fermier du coin.

Quand cela est-il arrivé ? s’enquit le médecin.

Oh ! celà doit faire presque une semaine, maintenant, répondit le cornac d’un air penaud.

Et quand a-t-il cessé de manger et de prendre son bain ? demanda le médecin.

Humm ! À cette époque, je présume, répondit le cornac, visiblement gêné de ne pas avoir fait la relation.

Eh bien, nous y sommes ! Il doit être triste parce que son ami lui manque !

 

Oh ! mon Dieu, si seulement je n’avais pas été tellement pressé de vendre le petit chien ! Je trouvais qu’ils formaient un couple si bizarre, tous les deux ! Je vais essayer de le retrouver, mais pour être honnête, j’ignore où habite le fermier », dit le cornac tout penaud.

 

Quand le médecin rapporta cette nouvelle au palais, le roi fit savoir dans tout son royaume qu’une récompense serait offerte à qui ramènerait le chien.

 

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Apprenant cela, le fermier se mit immédiatement en route avec Flocon de Neige pour aller réclamer sa récompense.

 

Dès qu’ils franchirent les portes du palais, Flocon de Neige aperçut son ami Rajah et, aboyant de joie, il courut vers lui aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient.

 

Revoir son petit compagnon rendit l’éléphant fou de joie. Il le souleva à l’aide de sa longue trompe, le déposa au sommet de sa tête et se mit en route pour aller prendre son bain.

 

Ce soir-là, les deux amis partagèrent de nouveau leur dîner et Rajah recommença à être heureux.

 

Le lendemain, le cornac fit fabriquer une gamelle spécialement pour Flocon de Neige afin de lui signifier qu’il était invité à rester pour toujours.

 

Au cours de la procession suivante, les gens s’émerveillèrent à la vue du petit chien blanc assis sur la tête de l’éléphant qui menait le cortège royal.

 

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Les Origines de l'Ambre

Publié le 26/02/2018 à 10:55 par mondesetmerveilles Tags : image centerblog monde homme dieu

 

Hélios, le Dieu grec du soleil et de la lumière, avait deux filles et un fils qu'il chérissait par-dessus tout.

 

helios-cuirasse-le-dieu-du-soleil-il-porte-la-couronne-a-sept-rayons

 

Phaéton, c'était son nom, désirait, en tant qu'être né d'un Dieu, de surpasser tout le monde et, pour cela, était amené à braver certains interdits.

 

Ses soeurs, elles, le soutenaient et cachaient même certaines de ses bêtises pour ne pas qu'il soit puni.

 

Or, un jour, Phaéton se mit en tête de conduire le Char du Soleil.

 

phaeton

 

S'étant heurté au refus de son père, il subtilisa le char et commença une course folle. Mais dans son enthousiasme, il mena le char un peu trop près de la Terre et, du même coup, condamna celle-ci à une effroyable sécheresse.

 

Zeus, le Dieu de l'Olympe, le Dieu des Dieux, entra dans une colère effroyable et lança la foudre pour arrêter le jeune inconscient. Sa colère était si grande qu'il tua Phaëton.

 

zeus

 

Ses soeurs, étaient inconsolables mais, coupables d'avoir couvert les actes du jeune homme, Zeus les transforma en arbres.

 

Leurs larmes furent transformées en goutte de résine qui, au fil du temps devint de l'ambre.

 

Ainsi naquit l'ambre des larmes de tristesse qui contiennent tout le chagrin de soeurs ayant perdu leur frère bien-aimé.

 

ambre

 

La légende de Xocomil

Publié le 22/02/2018 à 09:46 par mondesetmerveilles Tags : centerblog image homme amour sur amoureux

princesse_maya

 

Il était une fois une princesse maya, du nom de Xocomil.

 

 La princesse était très seule car son entourage, cherchant à la protéger des soupirants mal intentionnés, l'isolait en la sur-protégeant.

 

Un jour cependant, elle croisa un jeune serviteur qui venait de rentrer au service de son père.

 

Se cotoyant quotidiennement au palais, ils finirent par tomber amoureux l'un de l'autre....

 

Mais afficher leur amour au grand jour aurait été bien imprudent pour le jeune homme.

 

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Aussi, ils décidèrent de se retrouver en secret au bord du lac.

 

Plusieurs fois, ils se rencontrèrent sur les rives du lac et passèrent de délicieux moments.

 

Mais un jour, après s'être éclipsée discrètement du palais pour rejoindre son fiancé, la princesse Xocomil dut attendre et attendre encore...

 

Elle ne revit jamais son amoureux...

 

Depuis ce jour, Xocomil revient quotidiennement vers midi sur les rives du Lac Atitlan, sous la forme du vent, voir si son amour sera au rendez-vous.

 

Le_lac_Atitlan_4527

 

Aussi, pour être sûre de ne pas le rater, elle souffle un jour dans un sens, et d'un autre le lendemain... 

 

Voici donc la seule et véritable explication du vent aussi changeant, qui souffle tous les jours sur les rives du lac Atitlan...

 

Le loup médecin des Cariboux...

Publié le 19/02/2018 à 22:38 par mondesetmerveilles Tags : bonne enfants amis femme travail dieu animaux sur cadeau image centerblog

une légende Inuit

 

inuit

 

Au commencement, il y avait la Femme et l’Homme, et rien d’autre ne marchait sur la terre, ne nageait dans l’eau ou ne volait dans l’air. Jusqu’au jour où la Femme creusa un grand trou dans la terre et se mit à pêcher.

 

L’un après l’autre, elle tira du trou tous les animaux. Le dernier qu’elle sortit du trou était le caribou.

 

Caribou

 

Alors Kaïla, qui est le Dieu du Ciel, dit à la Femme que le caribou était le plus grand cadeau qu’il lui faisait, parce que le caribou servirait à faire vivre l’Homme.

 

La Femme libéra le caribou et lui ordonna d’aller partout sur la terre et de se multiplier. Et le caribou fit ce que la Femme lui ordonnait.

 

Et, rapidement, le pays fut rempli de caribous de sorte que les Fils de la Femme chassèrent bien, furent bien nourris et vêtus et qu’ils eurent de bonnes tentes de peau pour y vivre, tout cela grâce au caribou.

 

Les Fils de la Femme ne chassaient que les caribous gros et gras, car ils ne souhaitaient pas tuer les faibles, les petits et les malades, parce qu’ils n’étaient pas bon à manger et que leurs peaux n’étaient pas bonnes.

 

Et après un certain temps, il arriva qu’il y eu davantage de caribous faibles et malades que de caribous gros et gras. Et quand les Fils de la Femme virent cela, ils furent mécontents et ils se plaignirent à la Femme.

 

caribou_dans_la_neige

 

Alors la Femme fit des incantations magiques et elle parla à Kaïla et lui dit : « Ton travail n’est pas bon car les caribous deviennent faibles et malades et si nous les mangeons, nous deviendront faibles et malades aussi. »

 

Kaïla l’entendit et il dit : « Mon travail est bon. Je vais parler à Amarok qui est l’esprit du Loup et il parlera à ses enfants. Et ils mangeront les caribous malades, les faibles et les petits, afin que le pays soit réservé aux caribous gros et gras. »

 

Et il en fut comme Kaïla l’avait voulu.

 

Et c’est pourquoi le caribou et le loup sont un, car le loup maintient le caribou en bonne santé.

 

loup-blanc-d-alaska-2

 

Farley MOWAT  "Mes amis les loups", 1963.

La vieille dame au restaurant...

Publié le 18/02/2018 à 09:28 par mondesetmerveilles Tags : centerblog image homme sur pouvoir

vieille_dame_au_restaurant

 


Une vieille dame s'arrête un soir sur un restaurant d'autoroute.

 

Elle va au self et prend une soupe chaude,

puis va s'asseoir toute seule à une table.

 

Elle se rend compte qu'elle a oublié de prendre du sel.

Elle se lève, erre un peu dans le restaurant avant d'en trouver,

et retourne à sa table.

 

Mais en revenant, elle y trouve assis un homme, un noir,

qui plonge sa cuillère dans le bol de soupe et la mange lentement.

 

"Oh ! Il a du culot ce noir ! pense la brave dame.

Je lui apprendrais bien les bonnes manières "

Mais elle s'assied sur le côté de la table,

et charitablement le laisse manger un peu de sa soupe.

 

Tirant un peu le bol à elle, elle plonge sa cuillère elle aussi,

cherchant à partager au moins cette soupe avec lui.

 

Le noir retire doucement le bol vers lui, et continue de manger.

La dame se remet à le tirer légèrement vers elle, pour pouvoir y avoir accès.

Et ils finissent la soupe ainsi.

 

Alors le noir se lève, lui fait signe de patienter,

et revient avec une portion de frites énorme, qu'il partage avec elle,comme la soupe.

 

Enfin ils se saluent, et la dame part aux toilettes.

 

Mais quand elle revient, elle veut prendre son sac pour partir,

et découvre qu'il n'est plus au pied de la chaise.

 

"Ah ! J'aurais bien dû me méfier de ce noir !".

 

Elle hurle dans tout le restaurant, criant au voleur,

jusqu'à ce que finalement on retrouve son sac,

posé au pied d'une table où repose un bol de soupe refroidie...

son bol auquel personne n'a touché.

 

C'était elle qui s'était trompée de table et avait partagé le repas de l'homme.

 

Source: Anonyme...www.lespasseurs.com

 

La légende des Edelweiss

Publié le 30/01/2018 à 19:29 par mondesetmerveilles Tags : homme fond belle coeur argent sourire sur fleurs bleu coeurs

image

 

La Reine des Neiges vivait autrefois au-dessus des neiges éternelles .

 

Elle était d'une beauté à faire fondre les coeurs .

 

Les lutins qui l'entouraient en étaient férocement jaloux et leurs lances de cristal étaient toujours bien aiguisées afin de décourager ceux qui oseraient s'aventurer à portée du regard de leur Reine bien-aimée.

 

Quand l'alpiniste ou l'imprudent chasseur s'imaginait voir l'éblouissant sourire de la Dame des Neiges dans un rayon de soleil , il grimpait , grimpait de plus en plus haut , inconscient du danger , fasciné par le regard si doux , les cheveux comme autant de fils d'argent , et les yeux d'un bleu de ciel pur.

 

L'aventureux se croyant prêt du but , du sommet où se tenait la créature de rêve , sentait déjà monter de son coeur une prière vers sa belle...

 

C'est à ce moment là que les lutins surgissaient : sous la forme d'une écharpe de brume , d'une chute de pierres , ou d'une corniche de glace se détachant... l'homme aveuglé , heurté , bousculé par les lances de cristal , titubait , glissait , tentait en vain de se raccrocher à son piolet , à ses crampons , mais rien n'y faisait.

 

Il tournoyait et tombait au fond d'une crevasse .


Alors la Reine des Neiges se mettait à pleurer : les larmes jaillissaient de ses yeux lumineux , roulaient sur ses joues , tombaient sur le glacier , coulaient toujours plus bas , arrivaient aux rochers et là , se tranformaient miraculeusement en fleurs étoilées que l'on nomme Edelweiss...

Le Grain de Riz

Publié le 12/01/2018 à 09:12 par mondesetmerveilles Tags : homme image centerblog

mendiant

 

Un pauvre homme vivait en mendiant et un jour, il voit un roi passer près de lui, entouré d’une très riche cour.

 

« C’est ma chance » se dit-il« le roi vaêtre généreux.
Les rois sont toujours généreux avec les pauvres. »

 

roi_et_la_cour

 

Il s’approche du cortège royal et demande l’aumône au roi.

 

Celui-ci le regarde et lui demande :

 

« Et toi, que vas-tu me donner? »

 

Bien déçu, le pauvre homme sort de sa besace un paquet de riz, choisit un grain et le tend au roi.

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Et le roi s’en va.

 

Le soir, l’homme ouvre son paquet de riz et qu’elle n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre qu’il a maintenant un grain de riz en or.

 

« Que n’ai-je pasété plus généreux ! Pourquoi ne lui ai-je pas donné tout mon riz ! »

 

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C’est ainsi que souvent on attend tout des autres,
sans vouloir trop donner
et que le retour est à la hauteur de notre générosité.

 Auteur inconnu

 

La légende du Loup Blanc

Publié le 09/07/2017 à 22:00 par mondesetmerveilles Tags : image centerblog vie monde homme france fond femme histoire nuit amitié animal enfant chien hiver voyage sur neige horreur merci

 

 

Merci à mon ami Mimi

 

loupblanc2.jpg

 

L'histoire que je vais vous raconter remonte à la nuit des temps.

A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.

En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.

Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorsqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.

A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.

Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan et quelques élus entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays que l'on appellera plus tard la France.

Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d'une vie.

Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.

Cette année là, Loup blanc, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.

Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.

Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie.

Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.

Il s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.

De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.

Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.

A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.

La louve Calypsone venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.

L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerait plus.

Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler.

Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.

La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue.

Ce soir sacré, lorsque Calypsone aperçu Loup blanc, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu.

Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.

Loup blanc, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta Calypsone comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins.

La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles.

La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.

Leur périple fût sans histoire.

Inconsciemment ou pas, Loup blanc construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.

Au printemps de l'année qui suivit, Calypsone donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bât, elle avait avoué à Loup blanc le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. Loup blanc lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.

Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.

La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n'avaient pas péris dans l'incendie, furent dévorés pas les loups.

Loup blanc rassembla sa compagne et ses petits et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.

Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.

La légende dit que la route des loups croisa celle des humains

Qu'il reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même que Calypsonne reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.

On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière.

Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups... 

Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera le Chien

 

Source: Duterte

 

Ensemble mais pas attachés...

Publié le 27/06/2017 à 19:07 par mondesetmerveilles Tags : image centerblog belle heureux

 

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Selon une ancienne et belle légende Sioux, pour qu’un couple perdure et soit heureux, les deux membres doivent voler ensemble, l’un à côté de l’autre mais jamais attachés, jamais en étant esclaves.

 

Car l’amour authentique n’emprisonne pas mais unit deux individualités dans un même projet, sans que l’un des deux ait à renoncer à son propre être, à sa propre personnalité.

 

Il est curieux de voir à quel point l’ancienne sagesse des natifs américains perdure aujourd’hui et à quel point ils nous inspirent avec leurs histoires et leurs légendes parfois magiques et toujours capables d’éveiller une force en nous, en nous racontant des faits qui, d’une certaine façon, continuent à être utiles et significatifs.

 

 Parmi toute cette anthropologie de savoirs, c’est presque toujours le peuple Sioux qui nous a le plus apporté grâce à son vaste trésor culturel.

 

«Pris individuellement, nous sommes tous mortels. Ensemble, nous sommes éternels.»

 

-Apuleyo-